mercredi 5 juin 2013

Un avion souffle les tuiles de leur toit .

Le couple, domicilié près de l’aéroport de Gosselies, espère être remboursé.

JUMET -  Cela fait 21 ans que Nadine Laureys et Michel Lardin habitent dans une jolie villa de la rue Houtart à Jumet. Le quartier serait véritablement parfait s’il n’était si proche de la piste de l’aéroport de Gosselies. Toutes les dix minutes ou presque, un vrombissement sourd trouble la tranquillité des lieux. “Lors de leur phase d’atterrissage, certains avions ne sont qu’à quelques mètres du toit de la maison” , explique Michel Lardin.“Avec le temps, on s’y est fait, mais le trafic ne cesse de se développer.”


Ce lundi matin, un événement inédit est venu bouleverser la vie du couple. “Vers 11 h, mon voisin m’a appelée pour me dire que des tuiles étaient tombées de mon toit dans son jardin. J’ai constaté que la faîtière était soulevée et qu’une dizaine de tuiles s’étaient décrochées, de part et d’autre de la charpente. Celle-ci étant parfaitement entretenue et le vent particulièrement calme, rien n’expliquait de tels dégâts. J’ai donc appelé la police.”


Bien vite, l’hypothèse d’un objet tombé d’un avion a été émise par les inspecteurs locaux qui ont prévenu leurs collègues de l’aéroport. “Mais nous avons fouillé le grenier sans rien retrouver”, poursuit Mme Laureys. “Ce mardi, c’est le SPW police aéroportuaire qui nous a rendu visite. Et comme les autres enquêteurs, ceux-ci ont émis l’hypothèse d’un avion passé trop bas et qui aurait soufflé ma toiture.”


Baladée de service en service au BSCA et à la Sowaer, Mme Laureys a pris les choses en main et contacté un couvreur, ainsi qu’un expert. “Au téléphone avec l’homme de métier, l’expert a tout d’abord accepté d’indemniser les frais d’environ 500 euros. Puis, il a contacté son bureau avant de me faire comprendre que les dégâts causés par le souffle d’un avion n’étaient pas couverts. Le procédé m’a terriblement choquée, d’autant qu’il a ajouté qu’il m’appartenait de réparer les dommages pour éviter d’autres conséquences.”


Finalement, il semble que l’assurance familiale puisse se retourner contre la compagnie aérienne en tort. L’enquête devra déterminer, selon les horaires, de quel avion il pourrait s’agir.



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